Bleiz avait été évasive sur l'inconnue qui les épiait et avait poussé Izzy ailleurs. Cependant, il fallait que Bleiz comprenne que si elle voulait qu'Izzy lui face confiance, il fallait qu'elle soit honnête avec elle et ne lui cache rien. Elles venaient d'arriver dans un endroit qu'Izzy n'avait pas encore vu, la serre. Elle se retourna alors vers Bleiz et lui demanda doucement :

« qui était-ce ? Tu as eu des problèmes avec elle ? »

Izzy avança alors dans la serre admirant toutes les fleurs qui s'offraient à elle. Il n'y avait personne, pas un bruit. Cet endroit était paisible, rassurant, Isadora s'y sentait bien. Se retournant vers Bleiz, elle l'a regarda tendrement.

« Tu sais je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais j'aimerais que tu ne me cache pas certaine choses, surtout si tu veux que je te face pleinement confiance. Je ne te demande pas de tout me dire sur toi d'un coup mais je te le demande, ne me mens jamais tu veux bien ? Je préfère savoir un peu plus tard que de rester dans l'ignorance. Tu comprend ? »

Le regard d'Izzy était des plus doux, elle ne voulait surtout pas que Bleiz le prenne mal, mais c'était important pour elle. Tous le monde lui avait toujours menti alors, pour une fois, si Bleiz disait qu'elle l'aimait, Izzy elle ne voulait surtout pas qu'elle face comme les autres. Ce que Bleiz avait écrit était magnifique, de plus elle venait de dire que c'était ce qu'elle ressentait. Si c'était vraiment le cas alors Izzy voulait plus que tout qu'elle soit honnête, ce faisant elle gagnerait la confiance d'Izzy qui lui ouvrirait son monde et par dessus tout, son cœur.

Izzy écoutait attentivement jusqu'à ce que Bleiz eu finit, elle s'approcha alors doucement d'elle, passant une main dans ses cheveux.

« Tu sais, personne ne peut te blâmer d'avoir voulu te sentir mieux. Certes ce n'était peut être pas la bonne méthode mais franchement, qui est à même de juger ? Tout le monde fait des erreurs, surtout par désespoir. Qui pourrait te blâmer d'avoir voulu fuir toutes les horreurs présentes en ce monde et surtout la solitude. Tu n'as peut être pas pris le bon chemin, mais c'est en faisant des erreurs que l'on apprend. Ton passé est ce qu'il est et on ne peut le changer, c'est comme ça. Mais c'est toi qui fait en sorte que ton présent soit le même ou non. Comme tout le monde tu avais tes raisons, justifiées ou non peut importe. Il y aura toujours des personnes qui te jugerons et te blâmerons même si tu ne fais rien. Le plus important c'est que toi tu connaisse la vérité, sache qui tu es, ce que tu es et pourquoi tu fait ce que tu fais. Le reste n'a pas d'importance. Ce qui est arrivé devait peut être arriver ou peut être pas. L'important n'est pas là, l'important c'est que toi tu en ais tiré des leçons. Et à en juger par tout ce que tu viens de dire. Je pense que c'est le cas. »

Izzy marqua une pause, relevant les mèches noires qui recouvraient le visage de Bleiz. Izzy lui sourit tendrement, caressant sa joue du bout des doigts et repris.

« Il ne tiens qu'à toi de laisser approcher les gens afin qu'ils te connaissent ou non. En tout cas, je te remercie de ton honnêteté. Mais par pitié n’ai pas la bêtise de croire que je m'éloignerais à cause de ton passé, certes il m'est important de connaître certaines choses. Mais ce qui m’intéresse c'est ton présent, ce que tu es maintenant. Ne me met pas dans le même sac que tout ces être futiles dépourvu de la moindre conscience. Je ne suis pas comme ça. Et sache que en me disant la vérité, tu fait en sorte que je me rapproche de toi et non le contraire. »

Izzy pris le visage de Bleiz dans ses bras, caressant tendrement sa chevelure noire. L'enveloppant de toute la tendresse dont elle était capable.

« je te remercie d'avoir était honnête avec moi, surtout que ce n'était pas chose aisée »

Isadora déposa alors un doux baiser sur le front de la ténébreuse.

Bleiz venait de sauter littéralement sur Isadora qui en fut des plus surprise mais n'en fut pas gênée. Une fois encore Bleiz venait de dire tout haut ce qu'elle ressentait pour elle. Cette grande ténébreuse c'était ensuite relevée, entrainant Izzy dans un coin plus isolé. Elle avait voulu demander quelque chose mais c'était tut. Izzy se demanda alors de quoi il s'agissait. Comprenant de par le geste de Bleiz de quoi ce que c'était. Isadora sourit, cette grande brune si sur d'elle en apparence, se trouvait en réalité être des plus sensibles. Izzy s'en était doutée dès leur première rencontre mais n'en était pas sure, et sur le moment elle n'avait pas cherché plus loin. Regardant alors cette ténébreuse s'étendre dans l'herbe, elle se dit que après temps de confidence, elle allait en faire de même et s'ouvrir un peu à elle. Elle s'approcha alors de Bleiz, celle-ci avait les yeux fermés.

*tant mieux se sera plus aisé*

Caressant alors doucement sa joue, relevant quelques mèches noires. Isadora lia ses lèvres à celles de Bleiz tout en passant sa main dans ses cheveux.

*Mon dieu je ne sais ce que je suis en train de faire, je suis complétement folle, je perd la tête. Mais... je ne peux résister. Tu ne le sais pas encore mais tu m'as rendu mon sourire, et je crois bien que tu t'es totalement emparée de moi. Je ne peux rien faire. Il ne sert plus à rien de le nier, c'est trop tard. Je ne peux continuer de l'ignorer et de me mentir. Certes je vais attendre et ne pas m'abandonner totalement dans tes bras tout de suite. Mais il est évident que si je dois m'abandonner quelque part se sera là et pas ailleurs. Je crois bien que je tombe amoureuse, ou alors le suis-je déjà...*

Izzy resta là, embrassant tendrement, celle qui venait sans nul doute de s'emparer de son cœur, tout en entremêlant délicatement ses doigts dans sa chevelure noire.

Izzy sentit alors les bras de Bleiz s'entourer autour d'elle, ses mains parcourir son corps, une dans sa chevelure blanche, l'autre descendre le long de son dos. Izzy s'y sentit bien, protégée et aimée. Elle remarqua alors que la température corporelle de Bleiz montait en flèche, sa main c'était arrêtée sur sa cuise blanche et la caressait doucement. Bleiz regardait Izzy intensément.

*sublime ? On ne dois pas voir la même chose, mais si c'est ce qu'elle pense alors ça me va*

« merci du compliment »

Izzy lui souriait tendrement, plongeant ses yeux vairons dans ses yeux glaces , les fermant au contact d'une caresse sur sa joue. Quand elle les rouvrit, elle remarqua alors un papillon posé sur le nez de Bleiz. Elle en fut amusée, se redressant légèrement elle tendit ses doigts fins en direction du lépidoptère. Celui-ci vint alors se poser dessus, puis s'envola de nouveau. Izzy n'avait pas remarqué sur le coup, mais Bleiz avait légèrement rougit.

*pas étonnant avec la chaleur qu'elle dégage. Mh d’ailleurs j'ai vraiment trop chaud*

Isadora défit alors le foulard de son uniforme, déboutonnant sa chemise, laissant apercevoir le pendentif en argent qui se perdait dans son décolté. Elle se leva allant à l'endroit où volaient tous les papillons et se mit à chanter la chanson « life returns » du jeu fire emblem path of radiance.

« imisanakikeganonawot
orokokumorodametemotowikot
uaerufetotetiarahowimay
oditiuomami

ikemazasanoyuosasumezak
otegakomoukuyirutsuinuzimadat
usawurufimimeokonotihonak
uremishikadesoyiruketedikasibuy

etitomikuuyami
uamarosawasabutikotemisamiorokok
uamaros
uamaros »

Le soleil vint percer au travers des fenêtres et des feuillages, éclairant alors partiellement la chevelure brillante de la jeune femme ainsi que ses yeux vairons. Izzy tournait lentement et élégamment, comme si elle dansait, avec autour d'elle nombre de papillons qui s'étaient mis à voler. C'était cela en effet, « la renaissance » cette chanson convenait parfaitement à la situation. Autant pour elle que pour Bleiz apparemment. Isadora avait maintenant le cœur léger, libre, il n'était plus sombre et déserté. Et cela se voyait clairement dans ses yeux, yeux brillants amplis de lueurs d'espoirs, de sérénité et gaieté.

Izzy sentit alors Bleiz derrière elle. Celle-ci déposa nombres de baisers dans le creux de son cou. Un frisson parcouru alors la totalité de son corps. Izzy sentit sa chemise glisser sur sa peau, les lèvres de Bleiz si déposer ardemment. Et voilà que ça recommençait, son cœur fit un bond dans sa poitrine, sa respiration devint saccadée et sa chaleur corporelle augmenta fortement. Qu'est-ce que c'était que cette réaction ? Et qu'est-ce que c'était que cette chaleur qui venait de se répandre dans son corps ? Izzy n'eut pas le temps de trouver une réponse, Bleiz l'avait soulevé et embrassé. Quelle douce sensation, ses lèvres sur les siennes, ses bras autour d'elle, ce cœur battant ardemment qu'elle sentait contre le sien et qui lui criait à quel point il l'aimait. Bleiz venait de la qualifier d'ange tout en mettant une rose dans ses cheveux blancs, elle s'inquiétait également de son manque de sommeil de la nuit dernière.

* un ange ? Hum non je ne crois pas...*

« ne t'inquiète pas, mon tourment n'est plus aussi important »

Izzy contemplait Bleiz tendrement, son regard se perdit. C'est au moment où il s’arrêta sur les lèvres de la ténébreuse que le cœur d'Izzy repartit de plus bel. Sa chaleur augmentait, elle en devenait presque étouffante. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Izzy ne comprenait pas, quelle était cette réaction ? Surtout comment cela se faisait-il que cela résulte de la simple proximité des lèvres de Bleiz ou encore de son simple contact. Qu'est-ce que cela signifiait et qu'est-ce que c'était ? Les joues d'Izzy prirent alors une teinte rosé. Quelque peu gênée et décontenancée, elle détourna les yeux.

« euh... que fait-on à présent ? »

Izzy fut quelque peu désarçonnée de la franchise de Bleiz. Sentant à présent ses crocs sur son cou, la chaleur devint encore plus forte, des frissons parcoururent son corps tout entier. De plus, la ténébreuse venait de lui susurrer à l'oreille que son envi de parcourir sa peau était des plus intense. Izzy désirait ses mains sur son corps, elle désirait sentir les lèvres brulante de sa camarade au creux de son cou et sur son décolté. Cependant, il était vraiment trop tôt pour elle, et même si le désir était puissant, il ne l'était pas encore assez pour qu'Izzy s'offre totalement à elle. Ce prédateur devrait se montrer des plus patient car sa proie n'était pas enclin à lui offrir son enveloppe charnelle. Isadora se dégagea alors doucement de l'étreinte de Bleiz. L'a regardant intensément, elle se rapprocha d'elle, frôla ses lèvres et lui murmura sensuellement.

« hum la patience est une vertu»

Izzy eut un petit rire joueur, elle s'écarta légèrement de Bleiz, l'a regardant au dessus de son épaule.

« hum désolé mais tu n'auras pas ce droit avant que je ne le décide, et ce n'est pas de suite que je te le donnerai. Saura-tu être patiente ? »

*Si elle m'aime vraiment elle devrait être capable de réfréner ses ardeurs, sinon c'est qu'elle ne m'aime pas et dans ce cas je serai fixée sur elle. Et par la même occasion j'éviterai de me donner à n'importe qui.*

Izzy se baladait entre les multiples fleurs et plantes présentent. Lançant un regard amusé et joueur au prédateur en sa présence. Isadora était joueuse et Bleiz venait de lui donner un jeu des plus intéressant. Elle allait tester celle qui se disait amoureuse d'elle, et qui sait quand elle se fera prendre à son propre jeu. Izzy savait qu'elle ne résisterai pas longtemps, mais elle savait que se serait suffisant pour tester celle qui la désirait.

*hum je ne serais pas trop méchante avec elle, mais je compte bien m'amuser un tout petit peu *

« tu me veux ? Viens me chercher. Hum ne t’inquiète pas je ne serais pas trop méchante et puis qui vient à point qui sait attendre. Une chose ardemment désirée sera plus savourée, qu'une chose déjà acquise non ? »

Izzy eu un petit rire et fit un petit clin d’œil à Bleiz.

Izzy sourit aux mots de Bleiz, sans s'en rendre compte la ténébreuse venait de gagner encore plus son cœur, cœur qui de par ses actes recommençait à partir en déroute. Ramenant doucement le visage de Bleiz vers le sien, plongeant alors ses yeux illuminés dans les siens.

« merci... et c'est pour cette raison, que tu es celle à qui je donnerai mon enveloppe charnelle »

Izzy resta silencieuse ne lâchant pas Bleiz des yeux.

« je ne cherche pas à jouer, pas vraiment en réalité, je veux juste être sure... je ne dis pas que tu mens, je sais que tu es honnête. Mais j'ai tout de même besoin d’être absolument sure, sure que tu ne cherche pas seulement cela. Je ne veux pas être abusée une seconde fois... je suis désolée si je t'ai contrarié et vexé, ce n'était pas mon but. Je veux être sure que si je m'offre à toi, tu ne partiras pas ensuite. »

Izzy était soucieuse d'avoir froissé ou blessé Bleiz, elle ne cherchait pas véritablement à mal. Son seul véritable but était de savoir si Bleiz était vraiment cette personne ou non. Elle se rendit compte qu'elle n'avait pas vraiment utilisé la bonne méthode. Et cela se mit à miroiter dans ses yeux.

« je te demande pardon si je t'ai froissé. Je … c'est juste que je ne veux pas me donner à n'importe qui. C'est le seul bien que je possède alors je ne veux pas l'offrir sans être véritablement sure... »

Izzy détourna les yeux, regrettant d'avoir fâché Bleiz.

Ce que venait de dire Bleiz jamais personne ne l'avait dit à Isadora. À ses mots Izzy ne put retenir ses larmes. Ce n'était pas des larmes de tristesse non ses larmes étaient des larmes de joie. Pour la première fois dans tous ces pensionnats, quelqu'un se souciait d'elle, quelqu'un se souciait de son bien être, de son bonheur, de son sourire. Pour la première fois, quelqu'un l'aimait vraiment, et elle le voyait. Bleiz la respectait véritablement, elle se souciait véritablement d'elle. Elle l'aimait pour ce qu'elle était.

*pour ce que je suis ?*

C'est à ce moment que les paroles résonnèrent à nouveau dans la tête d'Izzy, ces paroles dures et dévastatrices, ces paroles qui l'avaient mené vers les limbes, ces paroles que, elle, avait prononcé :

« Si j'étais avec toi, c'était pour ce que tu étais mais c'est trop et c'est également pour ça que j'arrête »

Voilà que Isadora venait de recevoir à nouveau un coup de couteau en plein cœur. La peur, voilà que la peur se faisait reine en elle. Et si Bleiz faisait la même chose ? Si elle ressentirait la même chose ? Et si elle dirait la même chose ? Le sourire d'Izzy s'effaça d'un coup, la lueur qui illuminait ses yeux s'éteignit. Ses jambes devinrent des plus faibles, elle failli tomber se rattrapant au dernier moment à Bleiz. Est-ce que Bleiz supporterait la véritable Izzy ? Est-ce que se serait « trop » pour elle aussi ? L'abandonnerait-elle elle aussi ?

« Je... Je... tu... »

Izzy n'arrivait plus à parler, cela l'a pris à la gorge, cela lui arrachait le cœur. Se tenant la poitrine de douleur elle n'arrivait même plus à respirer correctement. Ce qu'elle c'était donnée tant de mal à oublier et à cacher resurgissait d'un coup et la broyait, la détruisait de l'intérieure. Milliers de lames venaient de pourfendre ce muscle vital. Lui arrachant l'espoir qu'elle venait à peine de retrouver. Son regard se fit vide, anéanti.

Bleiz n'avait pas compris et c'était normal, elle ne savait rien de ce qui c'était passé. Izzy ne l'avait jamais dit à personne. Sa dépression, elle n'en avait jamais expliqué la raison à qui que se soit. Bleiz commença un long discours, elle voulait tout connaître d'elle, elle voulait rester avec elle pour toujours, elle était prête à tout. C'est la qu'Izzy entendit nettement ses mots "C'est promis. Je ne veux pas d'une histoire avec toi. Je veux faire de toi ma femme. Je t'aime. C'est une promesse d'éternité.".

*Sa femme ?! *

Bleiz devant le désespoir d'Izzy avait tout déballé. Ses mots raisonnèrent, Izzy cru qu'elle avait rêvé mais non c'était bien réel, elle venait vraiment de prononcer ses mots. Ses mots impensables, ses mots que jamais Izzy n'aurait ne serai-ce qu'imaginé entendre. Des mots, qui lui paraissait être interdits et pourtant, ici dans cette serre, dans cette école, dans ce pensionnat, celle qu'elle aimait venait de les prononcer. Izzy se blottit alors doucement contre elle. Elle releva la tête regardant Bleiz droit dans les yeux.

« tu as promis. Je t'interdis de me briser le cœur. Je te poursuivrais si tu ne tiens pas ta promesse »

Izzy avait encore les larmes aux yeux, ses mains étaient fermement agrippées à cette grande brune, tout son corps tremblait.

« Je... embrasse moi... »

À la demande d'Izzy, Bleiz s'était exécuté et l'avait embrassé d'une manière des plus passionné. Izzy passa ses bras autour de son cou, se délectant de ce somptueux baiser. À ce contact enflammé, à ses mains qui parcouraient son corps, de multiples frissons se firent sentir dans la totalité de son être. La température corporelle d'Izzy se remit une fois encore à faire des siennes et monta en flèche. Izzy ne tiendrait pas longtemps face à cette belle ténébreuse, et plus que tout elle ne tiendrait pas longtemps face au désir qui l'habitait à présent. En effet, ses mains elle les voulait sur son corps, sur sa peau, ses lèvres elle les désirait au contact des siennes, sa peau elle souhaitait avoir cette peau ainsi que cette chaleur au contact de la sienne. Un désir des plus enivrant avait pris possession d'Izzy et se qu'elle désirait c'était Bleiz, de toutes les manières possibles et imaginables. Ce plaisir charnel Izzy ne le connaissait pas, elle ne l'avait jamais expérimenté, et elle n'en avait jamais ressenti le désir. Mais là, dans ses bras à elle, il était plus fort que tout. Bleiz entrelaça délicatement ses doigts avec ceux d'Izzy, l'embrassa sur le front, la main et les doigts. Les derniers mots de son aimée raisonnèrent plus fort que tout dans la tête d'Isadora. « sans fin » c'était là ses mots, mots doux passionnés sincères et amplis d'amour. Mots qi firent naitre sur le visage d'Izzy un sourire des plus éblouissant et amoureux.
Bleiz vint ensuite à demander à Izzy si celle-ci avait faim. Il est vrai que avec toutes ces émotions c'était sorti de sa tête. En y réfléchissant en effet, Izzy avait faim.

« euh oui je crois bien ^^' hum.. tu.. ça te dirais d'aller en ville ? Sa ne fais pas longtemps que l'on est ici mais j'ai déjà besoin de changer d'air à vrai dire, en plus cet uniforme tiens extrêmement chaud il faut que je l'enlève je n'en peux plus »

L'uniforme tenir chaud ? Ben tiens mais oui bien sur. Certes cet uniforme était épais mais en réalité la source de chaleur c'était Bleiz et rien d'autre. Izzy venait de retrouver le sourire regardant Bleiz passionnément elle lui demanda alors innocemment :

« qu'est-ce que tu en dis ? »